Un nouvel échographe pour le dispensaire de Kirkouk

Un nouvel échographe pour le dispensaire de Kirkouk

by Fraternité en Irak Actualité Kirkouk Santé

ACTION – Fraternité en Irak a financé l’achat et l’installation d’un échographe pour le dispensaire de l’archevêché de Kirkouk qui accueille gratuitement les déplacés. Un appareil indispensable pour les médecins bénévoles qui y travaillent.

Depuis 2005, le diocèse de Kirkouk a mis en place un dispensaire pour les plus pauvres et les réfugiés dirigé entièrement par des bénévoles. Les patients bénéficient de consultations dans de nombreuses spécialités en échange d’un paiement symbolique. « Une quinzaine de médecins viennent tour à tour, explique Dina Nail, la responsable de la structure, elle-même bactériologiste en chef dans un hôpital de la ville. Ce qui est extraordinaire c’est que toutes les communautés de la ville sont représentées parmi ces soignants bénévoles : des chrétiens, des musulmans arabes, turkmènes et kurdes. »

Le tout nouvel échographe vient d’arriver dans le dispensaire de Kirkouk – © Fraternité en Irak

Dina Nail, directrice bénévole et dévouée du dispensaire de l’archevêché de Kirkouk – © Fraternité en Irak

Mieux traiter les plus démunis

Sollicité par Mgr Yousif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen catholique de Kirkouk, Fraternité en Irak a financé un échographe pour permettre au dispensaire de mieux détecter et traiter des pathologies telles que les problèmes cardio-vasculaires, les cancers, les douleurs abdominales, etc. L’appareil va aussi servir pour les échographies de femmes enceintes. Preuve de la nécessité d’un tel équipement, la première journée de consultation a vu défiler 39 patients !

Le Dr Nagham Fouad Bibi en consultation avec Matti qui souffre d’un problème d’atrophie de l’un de ses reins.

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Cette machine existe dans d’autres hôpitaux de la ville, mais les consultations sont coûteuses, et surtout, l’arrivée de très nombreux réfugiés depuis un an à Kirkouk a créé une file d’attente très longue au détriments des déplacés de la plaine de Ninive. Ceux-ci sont aussi régulièrement victimes d’une forme de communautarisation des hôpitaux publics de la ville qui refusent parfois de traiter les membres d’autres communautés.

L’achat de cette machine, en plus de permettre de mieux traiter des pathologies graves dont souffrent beaucoup de réfugiés, va donc dans le sens d’une plus grande autonomie et donc d’une plus grande sécurité sur le plan sanitaire pour la communauté chrétienne de Kirkouk.

Une partie de l’équipe du dispensaire. Au centre, Mgr Yousif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk – © Fraternité en Irak

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