Fraternité en Irak apporte son soutien à l’hôpital de Sinjar

Fraternité en Irak apporte son soutien à l’hôpital de Sinjar

SANTÉ – Dans la ville yézidie de Sinjar ruinée par les combats contre Daech, l’hôpital manque de tout. Grâce à vos dons, Fraternité en Irak aide l’unique médecin à apporter des soins de base.

En août 2014, Daech s’emparait de Sinjar où vivaient environ 40 000 habitants très majoritairement yézidis. Cette ville est la capitale de ce que les membres de cette communauté appellent « le pays yézidi », région composée de villages yézidis répartis sur 90 kilomètres carrés. Libérée en 2015 après de longs combats maison par maison et des bombardements intenses, une moitié de la ville est toujours en ruine et les habitants qui y sont rentrés vivent dans des conditions très précaires.

Dans l’une de ces rues de Sinjar où beaucoup de bâtiments ont été détruits, l’entrée de l’hôpital a été étrangement préservée. À l’intérieur, pourtant, pas de miracle : seuls deux ailes de l’édifice sont encore debout. On emprunte un couloir jusqu’à la pharmacie puis vers la salle de consultation où un médecin reçoit une file continue des patients. Sa salle d’attente ne désemplit pas et pour cause ! Il est l’unique médecin à être revenu à l’hôpital de Sinjar…

Une partie de l’hôpital a été détruite

Parmi les pathologies récurrentes se trouvent les blessures provoquées par les mines laissées par Daech et les traumatismes liés au fait de vivre dans une ville en ruine : les enfants tombent d’immeubles, les habitants sont blessés par des chutes de pierre. Sans oublier toutes les maladies du quotidien, les morsures de serpents et les piqures de scorpions présents dans la région. 

L’unique médecin de Sinjar avec les équipements envoyés par Fraternité en Irak

Isolé, loin des grands centres urbains de l’Irak, et dans un pays qui doit gérer les urgences de l’après-Daech, l’hôpital manque de tout. C’est pour cela que Fraternité en Irak a apporté une première aide avec les équipements de base nécessaire pour ce service d’urgence : 

– un électrocardiographe

– un aspirateur trachéal pour les enfants

– un défibrillateur 

– le matériel de stérilisation

– des bonbonnes d’oxygène

Le manque est tel que même le simple pèse-personne apporté à la demande du médecin réjouit la petite équipe qui l’entoure.

Installation de l’électrocardiographe et des bonbonnes d’oxygène

« Nous nous réjouissons d’avoir pu commencer à aider concrètement l’hôpital de Sinjar et avec lui les familles yézidies qui sont revenues dans la ville, explique Faraj Benoît Camurat, président de Fraternité en Irak. Ce premier pas fait suite à plusieurs visites et nous espérons pouvoir faire rapidement plus pour cet hôpital ! ». 

Nous avons besoin de votre aide pour poursuivre notre soutien à l’hôpital de Sinjar !

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